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Autonomisation Des Femmes

L’importance du rôle de la femme dans l’équilibre socio-économique de la cellule familiale n’est plus à démontrer. ECOOKIM a initié des projet visant à renforcer l’autonomisation des femmes dans les communautés productrices de cacao. Ces femmes, qui jusque-là, menaient leurs activités individuellement, ont maintenant la possibilité de véritablement s’unir autour d’une même activité. Le projet AVEC (Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit) fait partie de ces projets et vise à aider les femmes, organisées en groupement, à investir dans des activités génératrices de revenu grâce à l’épargne collective. Ce projet est realisé dans huit (08) coopératives de base de l’Union que sont CAPEDIG, ECOJAD, CNB, COOPASID, CNIBO, SOCOOPAR, KANWORI et SOCAPED. Les femmes ont reçu des formations et beneficient d’assistance techinque dans la mise en œuvre du projet.

 

En plus du renforcement de capacités des femmes, ECOOKIM leur apporte également un appui dans la production de cultures maraichères et vivrières. Elles sont encadrées et suivies sur toute la chaine de valeur notamment de la production à la commercialisation des produits en passant par la transformation. Ainsi, des parcelles de manioc de variété à haut rendement ont été mises en valeur dans différentes communautés.
ECOOKIM soutient aussi les femmes des communautés membres dans la transformation des produits agricoles afin d’accroitre leur revenu. A cet effet, le groupement des femmes d’ahoussiayaokro composé d’au moins 80 femmes, à l’instar d’autres groupements, a bénéficié d’une broyeuse de manioc et d’un moulin. A moyen terme, le groupement ambitionne devenir une référence en termes de commercialisation d’attiéké dans la région, donc l’un des acteurs majeurs de la chaine de valeur du manioc. Mme ALLOU Djoue, présidente des femmes d’Ahoussiyaokro, le dit en ces termes : « La broyeuse que nous avons reçue nous permettra d’accroitre notre production d’attiéké et avoir un meilleur revenu. Nous ne sommes plus obligées de parcourir plus de 8 km pour broyer le manioc et c’est un véritable soulagement pour les membres de l’association. Je suis sûre qu’Ahoussiyaokro deviendra un grand centre de vente d’attiéké à l’image de certaines localités du pays», s’est-elle convaincue. Pour atteindre cet objectif, ces femmes reçoivent des encadrements de l’Union.

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